Perquelin, la petite Sibérie de Chartreuse est fidèle à sa réputation, plus de neige qu'ailleurs et un froid vif.
A la montée, nous aurons du mal à nous rapprocher de la cascade du Guiers et ne trouverons pas de trace pour rejoindre le Chaos de Bellefont. L'ayant fait en été, je pense que ça n'est pas plus mal, la neige et la pente du couloir d'accès auraient pu être compliquées. Nous rejoignons un chemin bien large qui redescend avant de reprendre la montée. Le chemin se réduit peu à peu. Il reste néanmoins de bonnes traces que nous suivons sans difficulté jusqu'à ce que ... plus de traces. Mais où sont-elles passées ? C'est le mystère des traces...
Nous continuons notre montée dans l'ombre, à vue, en suivant le creux d'un vallon. Je monte jusqu'à la crête pendant que mes co-randonneurs retrouvent une trace bien marquée. En chemin nous croisons un collègue de travail, accro de la montagne qui, le matin avant de nous croiser, a déjà fait 3 à 4 fois plus de dénivelé que nous avec ses skis de rando. Nous rejoignons le col, sans dénivelé supplémentaire. Le soleil généreux est le bienvenue et accompagne notre pause casse-croûte.
La descente se fera en partie hors trace, à défaut d'avoir trouvé celles qui correspondent à notre direction.