Départ vers 6h30 grâce à la Lulu qui nous a hébergés pour la nuit.
Le chemin en sous-bois nous fait passer à coté des restes du Maquis Palace.
La montée est rapide par le sentier Charminelle Les Bannettes.
Nous passons sans difficulté le pas de l'Aronde.
Le sol est jonché de feuilles mortes qui forment un tapis glissant. Il vaut mieux éviter de prendre ce toboggan car la glissade semble vertigineuse.
Nous croisons une feuille sous plastique indiquant un nid de guêpes au sol. Merci aux personnes attentionnées qui ont mis ce mot. A notre passage, pas de guêpe.
Une grande traversée, quelques lacets serrés et nous rejoignons les zones ensoleillées.
Les fourmilières sont nombreuses et énormes.
La pente s'adoucit.
Nous débouchons sur la magnifique prairie de Charminelle.
Nous longeons une crête arrondie qui s'élève en douceur.
Après ce premier palier bien agréable, la pente est plus forte, le minéral plus présent en direction de la cheminée du Lorzier.
La cheminée du Lorzier ...
Personne devant, personne derrière, le risque de chute de pierre est limitée.
La cheminée est bien plus pratiquable à cette période de l'année qu'en début de printemps où un névé se prélasse souvent en jouant la montre. Ce névé peu s'avéré un peu hazardeux (j'ai testé pour vous dans une autre vie ;-)).
Contraste énorme en débouchant en haut de la cheminée. Il y a quelques temps, il y avait des ficelles tendues avec plein de petits drapeaux. Ils ont disparus, mais l'arrivée de la cheminée est toujours aussi merveilleuse.
Nous redescendons en douceur vers le col d'Hurthières.
Quelques rares névés rappellent l'enneigement hivernal.
La Grande Sure domine le vallon.
Le refuge d'Hurtières est occupé par un couple qui y a passé la nuit, apparemment sans bien dormir.
Le refuge a l'air super bien équipé, table avec bancs, 2 grandes planches superposées chacune servant pour plusieurs couchages (8 couchages confortables), un poêle à bois, ... Au loin, nous entendons les bêlements des brebis.
L'eau et le passage des animaux ont raviné le terrain. Le petit oiseau que nous croisons n'aura pas beaucoup connu le printemps.
Nous quittons le vallon par un plongeon dans un chemin caillouteux dans lequel nous croisons des groupes de randonneurs qui montent en plein cagnard.
Plus bas, nous rejoignons le sangle où la stèle en mémoire de David Huchard nous rappelle que la vigilance est de rigueur. Faux pas non autorisé.
Deux belvédères agrémentent notre descente.
Quelques unes des jolies fleurs que nous avons croisées.
Cette fin de randonnée aura été baignée de vert.
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